
01. Never Undo
02. Blaze Away feat. Roots Manuva
03. Love Dub
04. It's Summertime
05. Sweet L.A.
06. Paris sur Mer feat. Benjamin Biolay
07. Find Another Way
08. Set Your Sails
09. Free of Debris
10. Mezcal Dream
SINGLES
Never Undo
Blaze Away (feat. Roots Manuva)
It's Summertime
Never Undo
Blaze Away (feat. Roots Manuva)
It's Summertime
REVUE DE PRESSE
Le Soir : * *
Parmi la vague trip-hop qui a déferlé sur les ondes au milieu des années 90, Morcheeba se démarquait de ses pairs par une approche plus RNB et downtempo, laissant tout l'espace à la voix feutrée de la chanteuse et meneuse Skye Edwards. Au risque, dans ses moins bonnes heures, de tomber dans les travers qui ont eu raison du genre, à savoir proposer une musique comme un papier peint sonore qu'on entend de loin, d'une oreille distraite mais peu intéressée. Pour son 9ème album, le premier en 5 ans, le groupe londonien conserve la même formule qui a fait son succès, si ce n'est sur 3 titres plus aventureux (et les plus intéressants) qui élargissent sa palette : un rap suave en duo avec Roots Manuva (Blaze Away), un reggae-dub (Love Dub) et un autre duo, en français dans le texte, avec Benjamin Biolay (Paris sur Mer) - pas si surprenant si on considère que Morcheeba a toujours plus lorgné du côté de Air que de Massive Attack. Pour le reste, Blaze Away est un album bien produit, bien écrit, agréable à écouter, mais qui ne retrouve que trop rarement cette limpidité pop qui avait fait les tubes "the sea" ou "rome wasn't built in a day".
Moustique : * *
9ème album (et premier en 5 ans) de la formation londonienne, Blaze Away essaie de montrer qu'il y a encore une vie après le trip-hop sans trop jouer la carte nostalgique. Emmené par la voix envoûtante de Skye Edwards qui reste l'atout majeur du trio, le disque voyage avec classe entre soul fiévreuse et groove cocooning. Il ouvre également les espaces avec le très beau du en français Paris sur mer interprété avec B Biolay ou avec la plage titulaire Blaze Away qui est traversée du flow hip-hop de Roots Manuva. Même si la mode du trip-hop est passée, Morcheeba reste dans le coup et poursuit sa route. Joli.